NOS PROJETS
Thématique Campus démonstrateur
- Climat-Énergie
Nom de l’appel à projet : Programme LIFE Climat / Information et Gouvernance
Financeur : Commission Européenne
Titre du projet : Management de la performance énergétique, moteur d’une nouvelle gouvernance.
Acronyme : MaPerEn
Coordinateur : ICL – FGES/Unité de Recherche Smart & Sustainable Cities/Chaire Explorateurs de la Transition
Porteur du projet : Benoit Bourel
Membre de l’équipe Smart and Sustainable Cities impliqués : Hervé Barry
Partenaires : Ville de Lille, Lille Métropole Habitat, Yncrea Hauts-de-France
Durée : 36 mois
Dans un bâtiment, le chauffage, la production d’eau chaude, l’éclairage et l’alimentation électrique des appareils consomment de l’énergie et émettent des gaz à effet de serre (GES). Les solutions mises en oeuvre pour réduire ces consommations reposent beaucoup sur les technologies : rénovation thermique, systèmes de régulation, développement des énergies renouvelables, stockage de l’énergie… Mais, pour être utiles et efficaces, celles-ci doivent être adaptées et appropriées par les usagers.
Face à ce constat, l’Université Catholique de Lille (Les Facultés et Yncréa Hauts-de-France), le bailleur social Lille Métropole Habitat et la Ville de Lille, impulsent une dynamique locale impliquant les usagers des bâtiments tertiaires, universitaires et résidentiels. Déployé sur plus de 350 bâtiments, ce projet escompte une réduction de 9% des consommations de fluides en 3 ans.
MaPerEn vise à concevoir les outils collaboratifs du management de la performance énergétique et à le centrer sur la coopération pour inciter les usagers des bâtiments à réduire les consommations d’énergie.
- Agriculture & Écologie urbaines
Nom du projet : Rooftop
Financeurs : Programme Live TREE ; FGES ; DMG ; DPI
Pilote du projet : Laëtitia Devigne
Membres de l’équipe Smart and Sustainable Cities impliqués : Laëtitia Devigne, Cédric Devigne, Benoît Vanhée
Partenaires : Campus créatif, Hémisf4ire, ICL, FGES
Démarrage du projet : déc 2018
D’après l’ONU, notre planète hébergera 9.8 milliards d’habitants en 2050 et 11.2 milliards en 2100 ! En 2050, environ 70% de la population mondiale sera urbaine. Or depuis des décennies, l’étalement des villes met à rude épreuve les systèmes d’approvisionnement alimentaire urbains, la qualité des sols et de l’air. Le foncier se fait de plus en plus rare, les terres agricoles disparaissent au profit de cette expansion urbaine. De plus, les consommations d’énergie et leurs conséquences en termes de production de CO2 ainsi que les déchets, ne cessent d’augmenter et d’alimenter les inconforts dus au changement climatique.
Parallèlement à ce phénomène de « colonisation » des villes, le besoin de « nature » en ville se fait ressentir. En effet, celle-ci possède de multiples rôles socio-environnementaux : espace d’agrément et de bien-être ; protection contre le bruit ; puits de carbone et lutte contre la pollution atmosphérique : les végétaux absorbent le CO2 de l’air pour produire leur matière organique via la photosynthèse et rejettent du dioxygène qui contribue à l’épuration de l’atmosphère. Ceci contribue également à la diminution des émissions des gaz à effet de serre ; lutte contre l’effet d’îlot de chaleur urbain : rafraîchissement de l’air par la fonction d’évapotranspiration des végétaux ; absorption des eaux de pluie : le sol des espaces verts permet de garder l’eau de pluie ce qui garantit la protection des sols en ville et favorise la réalimentation des nappes ; la protection de la biodiversité.
C’est dans ce contexte que le toit du HangArt Créatif est devenu un objet de réflexion et de futures réponses à une ville résiliente.
Notre souhait s’oriente vers la création d’un écosystème innovant dédié à l’agriculture urbaine sur le campus et le quartier Vauban-Esquermes.
Pourquoi ?
- Créer du lien social (faire participer les usagers du bâtiment dans le potager d’entreprise par exemple et l’ouvrir au quartier) ;
- Mettre en place une démarche collective d’expérimentation de la culture urbaine ;
- Utiliser toutes les surfaces potentiellement utiles car le foncier se fait rare ;
- Lutter contre l’Ilot de Chaleur Urbain (rafraichir l’air en ville par l’évapotranspiration des végétaux) ;
- Apporter une valeur paysagère dans la ville ;
- Augmenter la biodiversité urbaine et cultivée ;
- Développer des projets pédagogiques : formation ; sensibilisation ; projets participatifs ; découvrir la « nature » urbaine ; éducation à l’alimentation ;
- Répondre à la demande de plus de jardins en ville.
Comment ?
Mise en place de cultures urbaines sur un toit du campus :
- Culture hors sol car les sols urbains sont majoritairement contaminés aux métaux lourds ;
- Culture sur de petites surfaces.
Mise en place de cultures variées ;
Mise en place d’une prairie fleurie ;
Mise en place d’une démarche collective d’expérimentation de la culture urbaine :
- Création d’un collectif mixant les salariés et les étudiants de l’université
- Ouverture au quartier
- Projet soutenu par le programme Live Tree
- Répondre à des AAP pour divers financements
Mise en place d’un projet de recherche :
Etude de la fonctionnalité des sols et de la diversité faunistique en comparaison avec le potager au sol. Dans un contexte important de renaturation des espaces urbains, la diversité des espèces est indicatrice de cette évolution. La faune du sol sert de proies aux espèces plus appréciées ou mieux connues des citadins comme les oiseaux et certains mammifères, notamment en période hivernale de faible production végétale.
Le modèle d’étude > les collemboles : ce sont des arthropodes hexapodes abondant dans le sol, assurant avec le reste de la mésofaune et de la macrofaune les fonctions de production de l’humus. La faible capacité de dispersion de la plupart des espèces de collemboles est un facteur favorable au suivi, dans un environnement restreint, de la possibilité de maintien des populations d’un habitat réduit. Une étude de la composition de la communauté donne une bonne indication de la qualité de l’environnement non seulement dans sa capacité à accueillir cette faune particulière mais aussi par effet de ricochet à bien assurer les fonctions principales de l’écosystème. En effet, les collemboles sont un maillon essentiel du fonctionnement d’un sol : ils participent à la fragmentation de la matière organique brute, sont des facteurs de dispersion des micro-organismes du sol et sont des proies pour la macrofaune du sol. L’objectif de l’étude sera la comparaison, sur la base des listes d’espèces obtenues, des populations de collemboles des différents sites inventoriés sur toit et au sol. Leur différence de proportion renseignera sur la fonctionnalité des sols. Il sera également étudié la capacité de dispersion et d’arrivée de ces animaux sur des sols en toiture.
- Énergie
Nom de l’appel à projet : Horizon2020 Research and Innovation Programme Financeur : Commission Européenne
Titre du projet : Energy balancing and resilience solutions to unlock the flexibility and increase market options for distribution grid
Acronyme : e-balance+
Coordinateur : Cemosa
Porteur du projet : Christophe Saudemont (Yncrea)
Membres de l’équipe Smart and Sustainable Cities impliqués : Nicolas Gouvy, Hervé Barry
Partenaires : IHP, NIPI, Ampere Energy, University of Malaga, Turbo Power Systems, Emtech, Magnum Cap, University of Calabria, Yncréa, Technical University of Denmark, Enfor, ESCI
Durée : 48 mois
The aim of the project is to increase the flexibility of energy networks, to test new business models and to support important stakeholders with tailor-made end-user interfaces. It will test a variety of solutions at four real demonstration sites located in Spain, Italy, France and Denmark. Additional laboratory testing will address safety issues.
Another special feature of ebalanceplus is its social and market orientation.
From the outset, the project will take into account people’s needs and concerns in terms of innovation and smart grids. This increases the chances of the market adopting the technology.
The project work plan covers a 4-year period and involves 15 partners from 10 countries. All project activities and results are divided into 9 work packages, dealing with research, analysis, evaluation and exploitation to achieve future replicability.
Nom de l’appel à projet : Programme d’Investissement d’Avenir
Financeur : ADEME
Titre du projet : Préindustrialisation des technologies smart grids et business models associés
Acronyme : So Mel So Connected
Coordinateur : MEL – Métropole Européenne de Lille
Porteur du projet : MEL
Membres de l’équipe Smart and Sustainable Cities impliqués : Nicolas Gouvy
Partenaires : Enedis, EDF, Intent, Yncrea, ICL, Dalkia, LEM
Durée : > 48 mois
So Mel So Connected travaille de manière innovante sur l’élaboration des business models et les analyses cout bénéfices des chantiers d’expérimentation. Les résultats permettront de garantir le développement et l’industrialisation à grande échelle des technologies et/ou services qui auront été déployés sur le projet. Les différents cas d’usage sur les solutions d’autoconsommation de photovoltaïques, sur le déploiement d’Infrastructures de Recharge des Véhicules Electriques ou la flexibilité électrique dans le système d’assainissement pourront être réplicables dans toutes les agglomérations française, européennes ou internationales. Les membres du consortium participeront au développement et à la mise en perspective des démonstrateurs afin de permettre leur déploiement sur d’autres territoires. Cette phase s’accompagnera notamment d’une vulgarisation importante du sujet des smarts grids auprès des entreprises et du grand public.
Thématique Écologie
Nom de l’appel à projet : MODEVAL – URBA
Financeur : ADEME
Titre du projet : Interstices Urbains : petite taille et immenses enjeux
Acronyme : IUPI
Coordinateur : ICL – FGES/Unité de Recherche Smart & Sustainable Cities
Porteur du projet : Sadia Benamrouz-Vanneste
Partenaires : Ville de Lille
Durée : 36 mois
Le projet IUPI a pour objectif d’étudier les interstices urbains. Ces interstices présentent une typologie très diversifiée et, après les avoir cartographiés et référencés, nous focaliserons notre étude sur des interstices qui devront répondre au critère commun d’un espace de petite taille (<3000m²) disposé entre deux espaces bâtis. La majorité des études en sociologie concerne l’appréciation ou la perception de ces espaces par les citadins, ou leur appropriation par des collectifs de jardiniers ou d’artistes. Le questionnement relatif aux intérêts écologiques de ces petits espaces urbains est moins développé dans la littérature. Les études interdisciplinaires abordant simultanément les problématiques d’aménagements pour la biodiversité et leur perception par les citadins sont trop peu nombreuses. Cette insuffisance entrave la possibilité d’obtenir des affirmations significatives et de généraliser les résultats à différentes échelles ou dans différentes villes.
Thématique Économie de l’environnement
Nom du projet : Dispositif STIMulE
Financeur : région Hauts de France
Titre du projet : Sensibilisation- Accompagnement et aide à la Décision des Ménages dans le processus de Maintenance et Réparation
Acronyme : SADéMMAR
Pilote du projet : Olivier Sénéchal, UMR CNRS 8201
Membres de l’équipe SSC impliqués : Hervé Barry, Fateh Belaïd, Véronique Flambard, Marion Lauwers
Partenaires : Université de Valenciennes ; Laboratoire d’Automatique, de Mécanique et d’Informatique industrielles et Humaines (LAMIH) ; IAE de Lille.
Démarrage du projet : 2021
Durée : 6 ans
L’objectif de ce projet est de développer des outils d’accompagnement de « l’usager réparateur » basés sur la mise en application des principes généraux de maintenance industrielle d’équipement. La problématique générale à laquelle s’intéresse le projet est de répondre aux trois principaux questionnements suivants : – Comment lever les freins techniques, sociologiques, économiques et psychologiques à la réparation, et plus globalement à la maintenance. Comment adapter les méthodes scientifiques requises pour chaque étape du processus de détection/diagnostic/réparation, aux caractéristiques des biens d’équipement ? Quelle chaîne de valeur mettre en place pour intégrer le processus de réparation des biens d’équipement dans un modèle économique résilient et durable ? – Quel dispositif technique (numérique ou non) peut permettre aux ménages et acteurs de la réparation de supprimer ces freins, de bénéficier de ces méthodes, et de contribuer à encourager la réparation et l’économie circulaire.
Effets et résultats attendus du projet sur le territoire :
Les résultats (livrables) attendus sont : • Une analyse des écosystèmes émergents intersectoriels représentés par des groupes d’acteurs et leurs fonctions respectives ; • Une analyse des pratiques et perceptions des ménages sur la réparation permettant d’élaborer des profils de ménages type en matière de réparation ; • La proposition de modèles commerciaux durables pour la mise en œuvre d’une logique circulaire de maintenance/réparation des appareils ; • La preuve de concept d’un système d’aide à la décision de réparer adapté aux différents profils d’acteurs, leurs permettant d’apprécier la pertinence d’une réparation • La preuve de concept d’un système d’aide à la réparation adapté aux différents profils d’acteurs, leur permettant de savoir comment observer l’équipement, caractériser son état seront appliquées au cas d’étude choisi mais pourront être généralisées selon les modalités déduites de la tâches. Ces livrables pourront être valorisés auprès des partenaires du consortium (repair cafés et professionnels de la réparation pour le développement de leur activité) et auprès des collectivités.
Thématique Innovation pédagogique
Financeur : Fonds d’Innovation Pédagogique 2018
Titre du projet : Apprentissage des conduites de Projets Agiles et Centrés Humain dans l’Enseignement Supérieur
Acronyme : APACHES
Porteur du projet : Mathieu Vermeulen (IMT Lille Douai)
Coordination du projet à la FGES : Abir KARAMI
Durée du projet : 3 ans (2018 – 2021)
Financeur : Agence Nationale de la Recherche
Titre du projet : Parcours Réussite Licence Univ à Dév Expérientiel
Acronyme : PRéLUDE
Porteur du projet : Catherine Demarey, Vice-Recteur aux Affaires Académiques et à la vie étudiante – Les facultés de l’Université Catholique de Lille
Durée du projet : 2018-2028
suis le designer de mon parcours».
compétences et par projet. Ainsi, ce modèle expérimental se veut hybride et flexible introduisant une orientation progressive tournée vers la réussite de l’étudiant en s’appuyant sur 5 principes :
d’une plateforme intelligente d’aide à la réussite, I-Parcours, sera cruciale dans l’accompagnement et le suivi du parcours par/de l’étudiant et dans la transformation des cursus. PRéLUDE s’appuyant sur une pédagogie co-élaborative et active est une profonde innovation pour les cursus de 1er cycle universitaire et facilitera le passage du lycée à l’université au regard des réformes engagées (Baccalauréat et Plan Etudiants).
Financeur : Agence Nationale de la Recherche
Titre du projet : Système d’Activités Médiatisées et Immersives
Acronyme : SAMI
Porteur du projet : Mourad Abed, Vice-Président Numérique et Innovation Pédagogique et projets stratégiques, Université Polytechnique des Hauts de France
Personnes impliquées à la FGES : Anne Dumoulin, Nicolas Gouvy
Durée du projet : 2020-2022
les apprentissages dans un même contexte éducatif, levier pour favoriser les liens enseignants-étudiants et la réussite des étudiants dans un contexte d’hybridation des formations.
Pour y répondre, le projet SAMI propose un modèle sur 3 dimensions :
-la mise à disposition et la création de contenus (ressources numériques, Mooc) en veillant à leur accessibilité numérique (dimension informationnelle) ;
-la création d’un dispositif de sphères d’interactivité permettant de créer et d’accompagner les activités hybrides d’enseignement et d’apprentissage : sphère enseignants-enseignants, enseignants-étudiants, étudiants-étudiants (dimension interactive) ;
-la création d’un environnement collaboratif d’édition de contenus virtuels et immersifs pouvant alimenter les programmes nationaux sous forme de TD et TP (dimension immersive).
Le projet SAMI, supporté par un Observatoire de la transformation numérique et pédagogique, proposera alors de nouvelles formes d’activités et d’expériences pédagogiques permettant aux acteurs de l’ESR de s’engager de façon innovante dans les nouveaux parcours hybrides.
Titre du projet : Plateforme d’Expériences Immersives Apprenantes
Acronyme : PEIA
Porteur du projet : Université Polytechnique Hauts-de-France
Personnes impliquées à la FGES : Nicolas Gouvy, Enseignants chercheurs de l’Ecole du Numérique
Durée du projet : 2022-2025
EPHEMER (PIA2 DUNE), PRéLUDE (PIA3 NCU) et SAMI (PIA3 NCUN), le projet PEIA (Plateforme d’Expériences Immersives Apprenantes) porté par l’UPHF, l’ICL, Speedernet (EdTech) et Serious Factory (EdTech) propose la création d’un Immersif Learning Management System (I-LMS) en Open Source, support à une communauté immersive et apprenante, à des expériences et des apprentissages dans des mondes persistants et à l’édition de ressources immersives. Véritable saut de création de valeur pédagogique, PEIA est une plateforme de l’usage de la pédagogie inclusive dans des mondes persistants permettant de ludifier (gamifier) des activités d’apprentissage et comprend 5 dimensions :
• Un environnement d’outils éditoriaux de contenus pédagogiques immersifs gamifiés : La Fabrique.
• Un portail et un catalogue référençant les productions de contenus et de preuves de concepts immersifs labellisés : L’Entrepôt.
• Des mondes persistants, nouveaux lieux d’expériences et d’activités pédagogiques immersives : Play Room et Learning Room.
• Un Immersif Learning Management System (I-LMS) soutenant les activités de la Fabrique, de l’Entrepôt et des mondes persistants.
• Un accélérateur d’innovation en pédagogie immersive avec la création d’une équipe R&D multi-site : MEET (IMmErsive lEarning Team) permettant l’étude et le transfert technologique des usages des pédagogies immersives (jumeau numérique et mondes persistants).
Le déploiement de PEIA se décompose en 6 lots de travail auxquels s’ajoute un lot management du projet.
PEIA, en tant que démonstrateur, a vocation à participer à la transformation des pratiques professionnelles de la communauté éducative, à promouvoir l’usage des environnements immersifs d’enseignements et à proposer des solutions pour favoriser l’engagement des apprenants dans de nouvelles expériences apprenantes inclusives et participatives .
Thématique Santé
Nom de l’appel à projet : Bonus H
Financeur : CHRU
Titre du projet : Etude des voies de signalisations impliquées dans l’induction du cancer par Cryptosporidium parvum
Coordination : Dr. Eric Viscogliosi (ECOPHIP, CIIL)
Membre de l’unité Smart and Sustainable Cities impliqué : Sadia BENAMROUZ-VANNESTE
Autres participants : Gabriela Certad (GHICL et ECOPHIP), Manasi Sawant (ECOPHIP)
Durée du projet : 1 an (2019 – 2020)
L’équipe ECOPHIP a montré en 2007 que le parasite Cryptosporidium est capable d’induire le développement de lésions cancéreuses digestives chez des souris immunodéprimées. Le projet proposé vise donc à identifier les protéines potentiellement impliquées dans la transformation des cellules hôtes par ce parasite, ceci en comparant les profils d’expression des ARN extraits des cellules infectées et non infectées par le parasite.
Ce projet qui a un impact majeur évident en santé publique, représentera une avancée significative dans le cadre de la compréhension des mécanismes d’induction de cancers par des parasites et en particulier par Cryptosporidium.
Nom de l’appel à projet : Financement interne du GHICL-2018
Financeur : Groupement des Hôpitaux de l’Institut Catholique de Lille
Nom du projet : Crypto-K : Implication du protozoaire Cryptosporidium dans l’induction du cancer colorectal chez l’homme.
Coordination : Dr. Bertrand NUNES (Service de Chirurgie viscérale et digestive, Hôpital Saint Philibert)
Membre de l’unité Smart and Sustainable Cities impliqué : Sadia BENAMROUZ-VANNESTE
Autres participants : Gabriela Certad (GHICL et ECOPHIP), Manasi Sawant (ECOPHIP), Eric Viscogliosi (ECOPHIP), Nausicaa Gantois (ECOPHIP), Damien Lucidarme (GHICL), Pierre Gosset, (GHICL), Adriana Mihalache (GHICL), Agnès Charpentier (GHICL).
Durée du projet : 2 ans (2019 – 2021)
L’équipe ECOPHIP a montré en 2007 que le parasite Cryptosporidium est capable d’induire le développement de lésions cancéreuses digestives chez des souris immunodéprimées. La question qui en découlait était de savoir si cela était possible également chez l’homme. C’est pourquoi, nous avons entrepris dans ce projet, d’étudier et de comparer la prévalence du parasite dans des tissus coliques de patients atteints ou non de cancer colique. De plus, cette étude prendra aussi en compte l’état immunitaires des patients, le type de lésions associées et enfin l’espèce de Cryptosporidium identifiée.
Nom de l’appel à projet : Coopération scientifique
Financeur : Ambassade de France au Vietnam
Nom du projet : Prévalence et impact en santé public des protozoaires intestinaux au Vietnam
Coordinateur : Dr. Eric Viscogliosi.
Membre de l’unité Smart and Sustainable Cities impliqué : Sadia BENAMROUZ-VANNESTE
Autres participants : Gabriela Certad (GHICL et ECOPHIP), Manasi Sawant (ECOPHIP), Eric Viscogliosi (ECOPHIP), Magali Chabé (Univ. Lille)
Durée du projet : 2 ans (2020 – 2021)
L’infection due aux protozoaires (eucaryotes unicellulaires) intestinaux, touchent des centaines de millions de personnes par an et restent l’une des principales causes de morbidité, de malnutrition et de mortalité dans le monde. Leur principal mode de transmission est la voie féco-orale via tout particulièrement la consommation d’eau contaminée. Ainsi, leur prévalence dans la population humaine est principalement liée au péril fécal et de ce fait, les pays en voie de développement sont les plus concernés par ces parasitoses. Toutefois, ce risque s’est accru dans les pays développés, notamment en raison des flux migratoires. Ce projet se focalisera sur l’étude des infections aux parasites entériques Blastocystis et Cryptosporidium, responsables d’infections gastro-intestinales et pour lesquels peu de données sont disponibles au Vietnam. En effet, ces deux parasites sont identifiés dans de nombreux groupes d’animaux et ont un fort potentiel zoonotique (transmission de l’animal à l’Homme). Cependant, malgré leur impact potentiel majeur en santé publique, ils restent encore mal connus et généralement négligés par les autorités sanitaires, avec peu ou pas de traitements efficaces.